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mardi 21 février 2012

Sozyone Million Gonzales


Sozyone Million Gonzales, de son vrai nom Pablo Gonzales, est un artsite graffeur né à Bruxelles en 1973. Il a beaucoup été influencé par son quartier. Il a notamment commencé en taguant les murs des cellules. Mais ce qui l'a rendu célèbre, c'est lorsqu'il recopie un billet de cent francs belge à la main. Il déci de alors de se mettre à étudier le dessin. A partir de 1988, il se retrouve à St-Luc où il rencontre Smimooz Exel, ils se font renvoyés. Sozyone fréquente ensuite l'Ecole des Beaux-Arts de Bruxelles de 1990 à 1996 où il s'intéresse de près au vandalisme esthétique que produit le graffiti. Il a produit 7 albums et plus d'une centaine de graffitis. EN 1996, il fonde le groupe Ultraboys International qui revendique une nouvelle forme de graffitis s'inspirant de l'esthétique des Marvel, du futurisme, du constructivisme au niveau typographique mais aussi du cubisme de Picasso.


On peut notamment rapprocher son travail de celui de Hugo Pratt au niveau de la colorisation de ces visages. 


Hugo Pratt, colorisation à l'aquarelle


Depuis 2004, Sozyone expose ses oeuvres au grand public.



























lundi 20 février 2012

Banksy





Banksy est un artiste dont l'identité nous est inconnue. Il réalise des graffitis à l'aide de pochoirs sur des murs de ville. Il fait passer le message de ses oeuvres de façon poétique et humoristique. Elles traitent la plupart de temps de politique. 


Ces graffitis se situent pour la plupart à Londres et à Bristol. Voici une petite vidéo pour vous montrez l'étendue de son travail.


dimanche 19 février 2012

Blu

Quelques vidéos de Blu, un artiste grapheur italien réalisant des stop motions sur des murs de ville.





Rebecca Horn





Rebecca Horn est une artiste allemande. Elle réalise de nombreuses performances. Elle travaille beaucoup avec le corps : extensions de doigts qui créent de nouvelles sensations, des crayons placés sur la tête, ce qui permet de donner au corps une autre fonction. Les ailes d'oiseau suscitent la curiosité du spectateur. Elle aborde de nombreux sujets par rapport au corps : les tabous, la fonctionnalité du corps et l'identité personnelle.


 












Matthew Barney





Matthew Barney est un artiste américain. Il réalise beaucoup de ses oeuvres sur son propre corps. Il travaille essentiellement sur les mutations et sur l'identité. On constate un réel travail sur l'expression de ses personnages notamment par des matériaux plastiques, de la cire ou tout simplement des dessins sur la peau. Ses réalisations sont assez repoussantes au premier abord.












Erwin Wurm





Erwin Wurm est un artiste travaillant beaucoup avec le corps. Dans ses oeuvres, on remarque plusieurs possibilités : la tête de ses mannequins est souvent cachée. On a donc un fort rapport à l'identité du personnage. Mais Wurm joue aussi sur l'équilibre grâce à des réalisations à l'apparence assez simple comme la sculpture avec le manche à balai ou les livres qui permettent d'avoir une posture assez originale. 















Daniel Firman





Daniel Firman est né en 1966. 


Beaucoup de ses oeuvres reposent avant tout sur l'équilibre. En effet, l'homme sert de support. Il sert de pilier et permet de développer tout un jeu sur l'équilibre. Mais ce n'est pas la part essentielle de son travail : l'artiste utilise de nombreux objets de la vie quotidienne tels des chambres à airs, des raquettes de tennis... qui dénoncent la société de consommation omniprésente dans notre quotidien. Les mannequins participant à ses oeuvres sont toujours cachés. On a donc une forte question sur liidentité et la recherche de soi-même.












Natacha Lesueur





Natacha Lesueur est une artiste née à Cannes en 1971. 


Le corps humain est, pour elle, un terrain d'expérimentations. En effet, le corps sert de support pour ses sculptures comme pour ses mutations. 

Ses réalisations nous troublent. On ne sait pas trop quoi en penser au premier abord. Beaucoup suggèrent le dégoût et la répulsion. Puis on en vient à se dire qu'il s'agit de notre corps. Par exemple, le nez rouge peut faire penser à la souffrance : c'est comme si le personnage avait reçu un coup de poing. Mais il peut s'agit aussi d'une fraise. Alors est-ce du dégoût ou une attirance ? 

L'artiste parvient de ce fait à transformer les standards corporels.





















Jaume Plensa


Jaume Plensa est né en 1955. C'est un sculpteur contemporain espagnol. Il a étudié à l'Ecole d'Art de Barcelone. 


Les oeuvres de Jaume Plensa sont pour la plupart faîtes avec des lettres assemblées pour former un volume. Ce sont des installations creuses : on peut rentrer à l'intérieur. L'ensemble est très léger ce qui est du au côté très graphique de la typographie mais aussi aux formes très simplifiées de l'homme assis par exemple. L'artiste ne cherche pas à transmettre un message au spectateur mais plutôt à l'amener dans l'univers du rêve, de la contemplation : à quoi peut bien penser cet homme ?


Le fait de placer cet homme dans un lieu relativement désert permet d'accentuer cet effet de légèreté, d'aérien. Ici il ne s'agit pas d'un voyage raconté mais plus d'une installation qui permet de faire voyager le spectateur. La grandeur évoque la petitesse de l'homme face au monde. Avec cette légèreté, on a vraiment l'impression de retomber, en quelque sorte en enfance.









Sarah Sze





Sarah Sze est née en 1969. Il s'agit d'une artiste et sculpteur américaine. Elle a étudié à l'Ecole d'arts visuels de New-York et à l'Université de Yale. 



Les oeuvres de Sarah Sze sont, pour la plupart, des installations éphémères. Elles sont faites avec des accumulations d'objets en tous genres: bouchons en plastique, ficelles, morceaux de bois... Ce sont des objets de récupération qui mettent en avant la société de consommation mais aussi le monde urbain. Ses installations évoquent la complexité de la ville grâce à l'accumulation mais aussi à l'assemblage de ces différents éléments entre eux. 

Une vraie légèreté se dégage de ses oeuvres. Je trouve d'ailleurs deux sensations un peu paradoxales : le côté à la fois léger mais à la fois très fouilli, labyrinthique. On peut aussi voir un univers marin du à la légèreté, à l'utilisation de plastique blanc, la récurrence des courbes. L'image qu'elle donne de ce réseau urbain est plutôt positif car l'esthétique est assez travaillée. L'accumulation des objets permet vraiment de créer la complexité du monde urbain. On ne peut pas voir les éléments séparés tellement ils sont proches et divers. C'est l'idée générale qui est intéressante, pas les détails.